lundi 3 décembre 2012

Depuis le temps!!!!

Depuis le temps, tout va bien pour le mieux au Fenua de Tahiti.
Depuis de temps, nous avons fait plein de choses....
Comme l ascension du mont Aorai....
Mais pour connaitre la suite de nos aventures , faute de place disponible pour ajouter des photos , je vous donne rendez vous sur le blog 2.

http://tihotea2.blogspot.com/


jeudi 13 septembre 2012

encore 1 tatoo


et il n est pas fini, il me reste encore un peux de remplissage a faire.... et si tu veux savoir si j ai eu mal!!!
oui j ai eu très mal à certains endroits..... difficile de dire ou... un peux partout.
je ne sais pas si je vais faire l autre parti du dos.....
une idée de temps pour réaliser tout çà!!!! 4 séance de 3 heures
maintenant, le plus dur reste avenir, la cicatrisation.
pas douloureuse, mais des démangeaison horrible !!!!!

lundi 16 juillet 2012

HEIVA 2012
épreuves de sports traditionnels
Le HEIVA Tu'aro Ma'ohi

EN IMAGES

La bière de Tahiti


je me suis rendue seule aux épreuves de sports traditionnel Maohi HEIVA 2012, accueillis au musée de Tahiti-dimanche 15 juillet 2012. Ben est encore en Mer, il pourra peut-être y assister l'"année prochaine...

au programme : Ma'a Tahiti (repas traditionnel Tahiti du dimanche), lever de pierre, grimpe au cocotier, coprah, lancer de javelot et petit spectacle traditionnel.

lever de pierre


Pinaitai = de 80kg à 160gk pour les hommes, et 60kg pour les femmes




pinaitai 140 kg




Pinaitai 160 kg


le levée de pierre Pinaitai 150kg


Les pierres du 130ème HEIVA ont été changées en 2010, les pierres ne sont renouvellées qu'une fois cassées. les concourants s'habituent chaque année un peu plus afin jusqu'à connaitre chaque détail ainsi que la meilleure prise. 

démo en vidéo


grimpe au cocotier

les grimpeurs doivent passer les pieds au dessus de 9mètres ded hauteur. Celui-ci installe la limite à dépasser.







démo en vidéo




le coprah




       
  

démo en vidéo

Javelot




démo en vidéo



voilà....un après midi ensoleillé, et de bien belles prestations,
la suite demain mardi avec la course de portée de fruits....à suivre


EN FAIT, ce ne sera pas pour cette fois, je me suis un peu rater ce matin, bref, entorse de la cheville, urgence... une journée off du coup, mais en échange un bon après midi avec mon chauffeur SOS Edwina une copine Marquisienne qui m'a transporté jusqu'au Taaone (CHU de Papeete) , nickel !!! par chance pas d'encombrement le tout réglé en 2h, tout le monde n'a pas cette chance...cela doit être chouette de faire son internat ici...


pour la suite du va'a : course V16


 avant les épreuves de V16 Va'a 16 places, v1,v3 et v6, courses de lagon et en haute mer.






le temps était de la partie










































petit spectacle






d'autres aventures Va'a le 28 juillet à la pointe Venus, non loin de la maison, nous pourrons y aller avec Ben, il sera enfin rentré après 2 mois et 1/2 d'absence    cooooooooooooooooool !!!!!!!!!!!!!!! comme nous avons prévu de faire le Sunset le 27 nous serons à poste pour profiter de ce dernier moment des Heiva Tu'aro Ma'ohi.

mardi 1 mai 2012

Escapades dans l'archipel des Marquises

Séjour dépaysant aux Marquises !

situées à 1500km de Tahiti, les Marquises forment un archipel de 12 îles, 6 d'entre elles sont habitées, parfois avec moins de 200 habitants.
Soit environ 8000 habitants dont 2700 à Nuku Hiva et 2000 à Hiva Oa. 
il y a 1/2 heure de décalage horaires par rapport à tahiti.



Eia i na po omua E pohue a'a Oatea me ta ia vehine o Atanua
Il y a longtemps, longtemps, le soleil brillait sur la mer et il n'y avait pas d'îles.Y-vivaient en ce temps-là, Oatea et sa femme Atanua. Ils n'avaient pas de maison. Puisqu'il n'y avait pas d'îles pour construire les maisons. Alors Atanua dit à son mari :" On ne peut pas bien vivre sans maison." Oatea ne répondit pas. Il pensait :" Comment vais-je faire pour construire une maison ?"
Oatea invoqua les Dieux, ses ancêtres.

Un soir, il dit à Atanua :" Cette nuit, je vais construire notre maison. Maintenant je sais comment faire."
Il faisait nuit. La voix d'Oatea s'entendait seule dans le noir. Il dansait et chantait : "Aka-Oa e, Aka-Nui e, Akaïti e, Aka-Pito e, Aka-Hana e, Haka-tu te Hae."

L'invocation terminée, le travail commença. L'emplacement fut choisi : dans le milieu de l'Océan, deux piliers furent dressés (Ua Pou).
Une longue poutre fut placée sur les deux piliers (Hiva Oa). Alors il fallut assembler les pilliers et la poutre. Le toit devant et le toit arrière, Te ka'ava ao, Te ka'ava tua (Nuku Hiva) ? La maison fut couverte de feuilles de cocotiers tressées (fatu). La maison était grande. Il fallait neuf feuilles de cocotiers tressées pour la couvrir dan sa longeur (O Fatuiva). C'est un long travail de tresser les feuilles de cocotier, et de faire de la corde avec de la bourre de coco. Le temps passe, il passe vite. Oatea travaille, travaille sans s'arrêter.
Soudain, Atanua dit à son mari :" La lumière du jour commence à éclairer à l'horizon du ciel." (O Tahuata).
"Moho, l'oiseau du matin chante déjà" (Mohotani).
Oatea sans s'arrêter répond : " Je termine".
Il me reste à creuser un trou pour mettre le surplus de feuilles et de bourre de coco." (O Ua Huka).
Alors le soleil se lève et illumine l'Océan.  Voici la maison construite par Oatea.
Atanua sa femme s'écria :  Ei, ei, ei, ua ao, (O Eiao).
Ua Pou, Hiva Oa, Nuku Hiva, Fatu Hiva, Mohotani, Tahuata, Ua Huka et Eiao, voici donc les îles Marquises ruisselantes de lumière dans le soleil levant.

Nous avons décollé donc le dimanche 15 avril au petit matin pour arrivée à 9h15 mais en fait 9h45 à l'aéroport de Nuku Hiva.


Elle est la plus grande île des îles Marquises avec une superficie de 387 km2, sa population est de2 660 habitants. Le point culminant est le mont Tekao à 1 224 mètres et le village principal Taiohae.
Les villages s’abritent au fond des baies, comme celle de Taiohae, site du chef-lieu de l’île et principal village.



environ 1h30 de trajet pour arrivée au village de TAIOHAE où se trouve notre pension Mave Mai, sans doute la pension la mieux située.


belle vue ..non !!!
hébergé dans le village principal avec les commodité, le petit marché des artisans, une baie splendide,.... et le quai.

nous conseillons d'arriver avant le samedi pour assister au grand marché, dont les locaux nous ont venté les mérites.

Notre dimanche s'est résumé par une grosse sieste et une petite baignade dans une baie tranquille non loin du village, 5 min de marche. 
la baignade fut courte, nous ne voyons pas un mètre sous l'eau. Il n'y a pas de récif corallien ou peu, le tombant est proche du rivage, ce qui permet aux requins de s'aventurer plus près... quelques attaques ont eu lieu avec des blessures graves notamment chez une plongeuse et un pêcheur de langouste, qui porte encore son bandage.

ayant envie de bien profiter de nos vacances nous ne sommes donc pas trop aventurer dans l'eau.



il commence à faire sombre, le sunset* est de l'autre coté, dans la baie de TAIOHAE (*couché de soleil pour les allergiques aux anglicismes), ceci dit, les US ne sont pas si loin d'ici et nombreux sont les mots anglais employés dans le langage courant des polynésiens.



et le long de la plage un DADA ou 2 ou 3

le lendemain, excursion  en 4x4 dans les différentes baies et vallée de l'île... 


voyez vous ça en vidéo....




le lendemain, rdv avec un guide qui nous emmène faire une petite virée dans une baie d'Hakaui. Tout d'abord : trajet en bateau, qui nous a permis d' observer un banc de raies,



 nous n'avions pas d'appareil étanche à ce moment là...dommage. Cette promenade sur l'eau nous envoyait dans la baie pour ensuite rejoindre la vallée jusqu'à la cascade célèbre de Nuku Hiva : Cascade VAIPO, une randonnée facile mais caillouteuse. Sur notre chemin nous avons rencontrer des habitants vivants grâce à la nature et aux échanges entre le guide et eux, dans un espace somptueux, un havre de paix. ce site est en effet, isolé du reste de l'île, les 8 habitants vivent entourés d'hibiscus et d'arbres utiles 
-kapokier : On utilisait les poils fins et soyeux recouvrant ses graines pour la production d'une fibre végétale appelée Kapoke. Elle fournit une bourre imperméable, isolante et imputrescible que l'on utilise pour rembourrer les coussins, les oreillers, les matelas ou les gilets. Mais son usage a connu un grand déclin après l'introduction de fibres synthétiques.

jeune-kapokier.jpg
extrait le monde 10 novembre 2006

Ceiba pentandra, Fromager, Kapokier. Famille : Bombacaceae (Malvaceae).
Arbre géant pouvant être centenaire au fût rectiligne épais aux larges contreforts ailés, aux branches étalées, horizontalement, à l'écorce lisse gris cendré couverte de grosses et larges épines. Croissance rapide. Hauteur : 30 à 70m, cet arbre émerge tout au-dessus de la canopée.




, caféier sauvage
 caféier

bancoulier (ama en marquisien et tutui en tahitien),

Bancoulier, Tiairi

Aleurites triloba- Bancoulier

Le bancoulier est un arbre indigène très répandu dans les îles de la Société également. Ses noix servaient pour l'éclairage, on récupérait la suie et cela servait de teinture pour le tatouage.

























Aleurites triloba
noix de bancoulier

























mape (prononcer mapé),Les amandes bouillies sont communément consommés sous le nom de "mape chaud. Le suc des fruits verts de mape, mélangé avec le suc de l'écorce d'Atae (Erythrina indica) est utilisé pour guérir la piqûre du poisson Nohu et l'inflammation consécutive. Les feuilles sont utilisées dans des remèdes contre la dysenterie.  
Le mape fournit un bois très recherché pour en faire du charbon.
 La sève issue de l'écorce ou de jeunes fruits était utilisée comme teinture (noir, bleu, vert, violet ou rouge).
Les contreforts du tronc étaient utilisés pour transmettre les informations par le frappement des minces parois afin de faire résonner un battement dans la vallée ou sur la mer.
 Selon le mythe de la création, les fruits viennent des reins, la sève rouge du sang, et les contorsions du tronc du nez de l'être humain.extrait de tahiti héritage


bananier, citronniers (célèbre pour sa qualité en polynésie), canne à sucre, faux pistachier, pamplemousses ....) 

Faux pistachier


leurs permettant de vivre correctement. pas de téléphone, ni internet bien sur sauf une cabine téléphonique pour les appels d'urgence. 

En poursuivant notre marche nous pouvions atteindre du regard et de l'objectif, un tombeau inaccessible dans le coeur de la montagne 
le fameux tombeau (zoom de la 2ème photo)

ce tombeau n'a donc pas été pillé du fait de son inaccessibilité contrairement au reste des tombeaux marquisiens. Sa momie a priori est conservée.

et plus loin  une cascade.
(photo extraite de TAHITI -facebook)


la cascade est tout au fond !!!
la voici (désolé le contre jour était inévitable ...) et par rapport à la verdure, au moment de notre séjour, il n'avait pas vraiment plu depuis plusieurs mois.

sur le chemin nous avons rencontrer une faune et une flore magique, kapok, banian, .... des anguilles géantes attirées par notre kaïkaï (mangé en marquisien).

après ce périple extra, et de retour sur la plage d'arrivée ; comme à notre habitude nous avons prélevé un échantillon de sable, et vu notre rapidité nous avons pu nous baigner dans une eau verte magnifique et sans requin. Dans cette baie, ne nagent que des requins pointes noires. Ils se réfugient dans des petites grottes en bordure de falaise, ... le guide nous a dit cela pour nous rassurer, nous le savions bien. nous avons avec une petite pointe d'angoisse tout de même, rejoins à la nage le bateau un peu plus loin en profitant de cette baignade relaxante.


de retour, nous avons fais un petit tour au marché des artisants, et avons rencontrer des océanographes à notre pension MAVEMAI (bien placée et accueil chaleureux), avec qui nous avons sympathisé. ils étudiaient les dauphins electres, race particulière...





très difficiles à voir nous n'avons pas eu cette chance, cependant les océanographes eux, les ont vus en grands nombres, pas très loin de la côte, alors qu'ils ne sont pas réputés pour s'en approcher et qu'ils restent plutôt en eau profonde.


notre soirée achevée nous reprenons l'avion le lendemain matin pour nous rendre donc à Hiva Oa l'île chère aux artistes Paul GAUGUIN et Jacques BREL.



Hiva oa


en vidéo

cliquer sur le lien et attendre le chargement


nous avons séjourné au relais MOEHAU, entre la pension et l’hôtel, une superbe vue à 5 minutes à pieds du village principal ATUONA. Les propriétaires sont très gentils, mais font de la rétention d'informations afin de privilégier leur boutique. En effet, à la recherche d’artisans locaux, il a fallut aller à la rencontre des habitants pour enfin trouver Kossuko et sa vahine à qui nous avons acheté des sculptures de tiki sur os. 


nous sommes restés 3 jours, pendant lesquels nous avons randonné à pied, en stop et avec une guide. Une belle aventure à la rencontre des légendes marquisiennes.
Légende de la danse de l’oiseau, Haka manu

            Dans la vallée de Hatiheu à Nuku Hiva, Tahiatemata la sœur du grand chef des Taipi vient de mourir. Toute la tribu s’est réunie pour célébrer solennellement les funérailles. Chacun sait que l’esprit d’un défunt dispose de trois jours pour quitter définitivement son corps. Ce délai est mis à profit pour rappeler tous les plaisirs de la vie. C’est ainsi que le dernier jour, la belle jeune femme choisit d’exécuter le hakamanu, la danse de l’oiseau. La mélopée du chœur des femmes l’accompagne dans ses mouvements.

Les gens de la vallée sont pétrifiés : la grâce et la majesté de Tahiatemata n’ont à leurs yeux jamais été égalées par aucune autre danseuse de la tribu. Seulement, lorsque la dernière note du hakamanu s’éteint, l’esprit de la belle s’envole sur un rayon de soleil, ne laissant à l’assistance que son corps qu’il faut maintenant sécher et enduire de pani(monoi) et d’autres huiles odorantes. Comme toutes les âmes des habitants de la Terre des Hommes, celle de la danseuse part vers le cap Kiukiu, au levant de l’île de Hiva-Oa.
A ce même moment, dans la baie de Puama’u, à Hiva-Oa justement, un jeune pêcheur assis sur un rocher au bord du rivage lance sa ligne et la ramène. Les vagues viennent se briser sur les galets, et lorsqu’elles repartent vers le large, une image de plus en plus nette se dessine sur le sable aux pieds du pêcheur : elle a la forme humaine ! Alors, à la manière d’un oiseau qui rassemble ses ailes pour son envol, Hi’imoana le pêcheur saisit dans ses bras l’image de sable déposée par la mer. Elle vient toute entière : c’est une femme merveilleuse ! Il la porte à son ha’e (sa maison), la baigne et lui porte les fleurs les plus rares. Déjà, il sait qu’il l’aime…

Bientôt un fils va naître et grandir aux côtés de Hi’imoana et de la femme étrange. Ils vont l’appeler Poena’iki. Quelquefois, la mère raconte à son enfant l’histoire de sa famille qui règne à Nuku-Hiva dans la vallée de Hatihe’u, sur le peuple de Taipi. Poena’iki a dix ans. Curieux de connaître le berceau de ses ancêtres, il décide de se joindre à un parti de jeunes guerriers de Puama’u pour une expédition de chasse à l’homme le long des rivages de la lointaine île rivale. Hélas, les navigateurs manquent d’expérience. Ils tournent autour de Nuku-Hiva, abordent au mauvais endroit, se font prendre et manger par les hommes de Hatihe’u.

Seul le jeune garçon est épargné ; mais on le jette dans une fosse à ma (fruits de l’arbre à pain fermentés et conservés dans un trou). Un minuscule orifice, juste assez large pour la bouche et le nez, lui est laissé entre les pierres… Le pauvre enfant se lamente sans cesse, criant son nom et celui de sa mère avec désespoir. Un jour, un grand toa (un guerrier) tend l’oreille aux lamentations du prisonnier et croît reconnaître le nom de la sœur de son chef, morte depuis longtemps. Il courut vers le chef, le hakaiki.
- Uhutete, as-tu autorisé quelqu’un à porter le nom de ta sœur défunte ?
- Bien sûr que non ! Pourquoi ? - Je l’ai entendu prononcer par le jeune captif. Il prétend que c’est sa mère. - C’est impossible ! Qu’on aille le chercher !
Le toa exécute l’ordre et amène Poena’iki
- Si tu es le fils de cette femme, tu dois reconnaître son corps.
Deux hommes robustes apportent la pirogue dans laquelle gît le cadavre desséché et le présente à l’enfant. Celui-ci, éperdu, reconnaît sa mère dans la vaka tupapa’u, la pirogue cercueil.
- Alors, dit le chef Uhutete, si cette femme qui à ma connaissance n’a jamais enfanté est ta mère, elle a dû t’enseigner un rite particulier qu’elle seule était en mesure d’exécuter.

Poena’iki ne sait pas ; sa mère ne lui a rien révélé de pareil .On le remet dans la fosse.

Pendant ce temps, à Hiva-Oa, dans la vallée de Puama’u, les parents s’inquiètent du sort de leur fils et le père décide de partir à sa recherche. Alors, Tahiatemata, sentant le moment venu de dévoiler sa vraie nature, raconte :
 - Je suis une âme errante. Je n’ai pas accepté en son temps d’aller rejoindre les autres kuhane dans le havaiki des morts ; j’aimais trop la vie ! C’est pour cela que tu m’as trouvée sur la plage. Avant que tu partes chercher notre fils, je vais t’enseigner le hakamanu. Moi seule en connais les gestes et la grâce qui en est capable de plonger les hommes et les femmes dans le plus grand émerveillement. C’est ce qu’elle fait.
Et Hi’imoana, plus amoureux que jamais, part pour l’île de Nuku-Hiva sans savoir qu’il ne reverra plus jamais Tahiatemata vivante. Vaste est l’océan pour l’homme solitaire… La voile et la pirogue unissent longtemps leurs efforts pour mener le pêcheur jusqu’à la baie de Hatihe’u. Une feuille de ‘auti brandie en signe de paix, il arrive devant le haka’iki. Uhutete lui présente le corps desséché dans le vaka tupapa’u et lui dit :
- Tu prétends que ma sœur morte est ta femme. Tu affirmes être le père du prisonnier. Prouves-le ! Hi’imoana, brisé d’émotion mais fort de son secret, demande qu’on le libère son fils et que l’on convoque les femmes qui chantent le hakamanu. A Hatihe’u, sur le grand tohua (place publique) de Hikoku’a, les voix entament la mélopée, et le père exécute avec la justesse et la grâce enseignée par sa femme, la merveilleuse danse de l’oiseau devant l’assistance médusée.
- Qu’on apporte à manger à mon neveu et à mon beau-frère ! Parvient seulement à dire Uhutete… La nuit était maintenant tombée sur la baie de Taiohae. Teikikeuhina, le chef de danse, se leva du paepae Pikivehine (terrasse en pierres sèches sur laquelle la maison était bâtie), pour rejoindre les tambours et les danseurs qui l’appelaient. Il avait entendu Mokohe la frégate : il allait faire renaître la danse légendaire. De Nuku-Hiva à Ua-Pou, de la pirogue des jeunes guerriers à la pirogue cercueil, entre le monde des vivants et des morts, la danse de l’oiseau c’est la danse de l’amour et de la vie sur la Terre des Hommes…

Texte original de Lucien Kimitete



1ère rando :
nous partîmes à pieds..."vous pouvez le faire à pieds, c'est pas très loin"
résultat nous arrivâmes en voiture, ramassé par un tahitien vivant sur Hiva oa. il se rendait à son boulot non loin de notre but : Ta'a oa. heureusement pour nous car nous avions RDV pour récupérer notre voiture de location et cela n'aurait pas été possible sans cette aide. 

comme toujours adorables....








 le retour : en image








sur le retour la pluie nous a accompagnée, un gentil papy nous as ramené en voiture et permis de prendre notre voiture de location à temps pour enchaîner sur une expédition à la fois magique et éprouvante....

notre fait le plus marquant : la cascade qui se jette à la mer et la baie de hanatekuua et sa plage de sable blanc quasi inaccessible.







la cascade
 nous nous sommes engagé dans un périple en bord de falaises. partis un peu tard et après 2h de marche, nous sommes enfin arrivée. mais cette plage de sable blanc est infesté par les nonos (petites mouches qui piquent et font des boutons qui grattent pendant 5 jours au moins et qui laissent des marques mauves pendant très très longtemps.



la plage...
échantillon de sable 
personne n'avait mis les pieds sur ce sable sauf nous, vite une baignade avant d'être mangé par les nonos, un échantillon de sable bien sur et nous voilà reparti, à peine 20 min sur place...  
il nous fallait rebrousser chemin car aucune route ne permet l'accès à cette baie. la pluie arrive, et diane en savates(tong) glisse tellement qu'elle a fait une bonne parti du chemin boueux et jonché de cailloux coupants, pieds nus...ce n'était pas malin de partir en rando en savates, ma^me si les conditions difficiles de cette expédition n'étaient pas du tout prévues. A cela c'est ajouté le manque d'eau et de nourriture qui nous affaiblissait alors que nous avions une cadence très élevé pour rentrer avant la nuit. le soleil se couche,et nous avons sur la fin de notre trajet pu admirer le sunset magnifique nous remontant le moral.


le lendemain....


Nous avons visité le musée BREL et entre aperçu quelques lithographies de Paul GAUGUIN. intéressant mais peu engageant. le musée BREL se situe dans un hangar ou est exposé la réplique restaurée de JOJO son avion.
le musée GAUGUIN de TAHITI sera nettement plus intéressant.
nous nous sommes rendu également sur leur tombe.

 Sur l’île d’Hiva Oa, Jacques Brel, plus que chanteur, c’était avant tout l’homme à l’avion. Le lien entre cette île isolée du Pacifique et Papeete, situé à plus de 1500 kilomètres.


Jacques Brel s’est aperçu que tous les crédits qui venaient de l’Etat français étaient souvent bloqués et utilisés uniquement sur la grande île de Tahiti. Il en avait fait son cheval de bataille.(
entre nous cela n'a pas vraiment changé).  Le pilote qui s’est mis au service des Marquises. Il s’est battu avec les administrations et les autorités locales. mais sans succès, il a donc utilisé son avion pour faire de nombreuses évacuations sanitaires, il y a de nombreux marquisiens qui lui doivent la vie. On en parle peu. Il a demandé des autorisations pour faire un vol hebdomadaire sur Tahiti chaque vendredi pour transporter le courrier, des médicaments ... 










l'heure du départ approche, nous avons voyager de Hiva oa à Nuku hiva pour rejoindre notre avions du retour sur tahiti.




notre avion de Hiva oa à Nuku Hiva

survol au départ de nuku hiva vers papeete

survol des tuamotu

ce séjour aux marquises nous a permis d'admirer la paisibilité et des décors incroyables que vous pouvez admirer sur la vidéo.